Eté 2022, il y a presque un an, je prends de plus en plus de retard dans mes posts 😱!!!,
Le blog, comme la rénovation de la maison ont pris beaucoup de retard car nous avons dû gérer des problèmes familiaux qui nous ont occupés pendant plusieurs mois et nous ont obligés à suspendre les travaux pour ainsi dire jusqu'au printemps 2023.
Mais revenons à l'été 2022...
Le détoiturage
La toiture paraissait saine, vue de loin. En regardant de plus près et de l'intérieur ce n'était pas la même chose. Les voliges et la plus part des chevrons avaient complètement disparus, ceux qui restaient étaient mangés de l'intérieur, ne laissant plus qu'une enveloppe vide, et certaines pièces de la charpente devaient être changées. Pour Laurent, le détoiturage étant une première, nous avons demandé à un professionnel qui venait chez un voisin ce qu'il pensait de notre toiture. "Ah non, j'montrais pas d'sus !!! Pour changer cette toiture faut prendre une nacelle sinon vous passerez au travers".
Il utilisait certainement cet argument pour nous décourager et nous inciter à signer avec lui, mais nous sommes resté sur notre objectif, faire nous-même la rénovation de nos bâtiments.
Le détoiturage aurait été beaucoup plus compliqué si nous n'avions pas eu l'aide de Frédéric, ancien pompier de Paris, très à l'aise en hauteur (c'est lui qui nous fait coucou depuis le faitage).
Dans un premier temps, nous avons détoituré une moitié de toiture (la future partie habitable) afin de laisser la partie atelier couverte.
Matériel utilisé :
2 échelles de toit
2 arraches clous
Une fois l'appréhension du vide maîtrisée, les ardoises se retiraient assez facilement à la main ou à l'arrache-clous, les clous étaient tellement vieux qu'ils se cassaient directement. le plus compliqué était de bouger l'échelle surtout quand il n'y avait plus d'échafaudage. Frédéric et Laurent se mettaient à cheval sur le faitage pour déplacer les échelles, très impressionnant vu d'en bas !
Une fois les ardoises retirées, il en a été de même pour les voliges. C'était un peu plus long car la plupart se cassaient, idem pour les chevrons qui partaient en poussière.
4 heures après, il ne restait plus que le squelette de la toiture!
Deuxième étape : bâcher. Le retoiturage étant prévu au mieux en été 2023, la bâche devait pouvoir supporter les tempêtes hivernales. Notre premier choix se portait sur une bâche très lourde (600g/m2) grise (couleur de la toiture) en PVC mais le problème était sa mise en place, nous avons donc opté pour une bâche plus légère (200 g/m2) en polyéthylène, renforcée par un maillage et transparente afin de laisser passer la lumière durant les travaux.
Le résultat : nous sommes enchantés ! Elle a tenu malgré des rafales à plus de 100 km/h, des pluies d'orage avec grêle, un an après elle est toujours intacte. Pour ceux qui seraient intéressés, c'est la bâche : TA10430 de chez Dancover.
La bâche (8x12m) fait l'intégralité de la partie détoiturée. Avec ses 20kg, elle se porte relativement facilement mais a demandé quelques acrobaties vu l'état des pannes.
Une bâche plus petite entoure la cheminée, elle la protège des vents dominants.
Les chevrons et voliges à la déchetterie, les vielles ardoises sont récupérées, elles seront reconverties en paillis.
Vu de l'intérieur, c'est très lumineux !
Et voilà, cela fait près d'un an qu'elle est posée, la bâche tient toujours !
Un travail colossal !
Au fil des années, nos prédécesseurs avaient entassés des pierres et des linteaux en granit qui formaient des petites collines au milieu du jardin qui nous compliquaient l'entretien. Julien a entrepris de nous débarrasser de ces amoncellements, il a déplacé les pierres unes à unes, les a triées et les a entreposées par tailles dans des big-bag, ce qui nous facilitera les choses pour la réutilisation des pierres (mur, hérisson, drainage...)
Après les pierres, il s'est attaqué aux tas de branches, un travail colossal !
Merci Julien, à chaque barbecue nous pensons à toi 🥰
Entre temps ...
Laurent a fait l'ouverture qui donnera sur la toiture terrasse avec le même procédé que pour l'ouverture du bas (voir le post "l'ouverture" pour plus de détails). La contrainte de la cheminée était majorée par le risque des chutes de pierres, Laurent a scellé les pierres de l'intérieur et il a pris soin de ne pas desceller les pierres latérales qui supportent la flèche de la cheminée.
Comme l'ouverture haute n'est pas protégée des vents dominants et des fortes pluies. La pose d'un linteau en béton a été privilégiée par rapport à un linteau en bois, plus fragile aux intempéries.
La photo de la fin
Némo et Roxy, nos deux compagnons inséparables !
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